Flora Tristan 

Etrange destin que celui de Flora Tristan (1803-1844) :

il marque le triomphe de la volonté dans un siècle où la liberté est une idée neuve pour les femmes… Comment expliquer autrement les métamorphoses d’une Parisienne sans le sou qui échappa à sa condition et laissa à la postérité l’image trop parfaite de la Femme-Messie ? Mensonges et sortilèges ? Non, mais invention de soi-même : la jeune fille,  sans instruction, élevée dans le Paris des artisans, devient une femme de lettres, amie de Marie Dorval, rivale de George Sand. La mère de trois enfants voyage jusqu’au Pérou pour y trouver la révolution et, pourquoi pas, l’amour. L’épouse en fuite joue à la  » paria-archiduchesse « , beauté aux boucles brunes, mystique lancée sur les routes de France où elle prophétise l’Union ouvrière et meurt d’épuisement.

Il y a un mystère Flora Tristan : la biographe cherche les vérités et les ombres d’une figure insoumise, indomptable, mais charmeuse. Du Pérou, ibéré par Simon Bolivar, au Paris des ruelles, de Londres, où Flora Tristan se déguisa en homme pour pénétrer la Chambre des Lords, à la France bourgeoise de Guizot, des barbds du Romantisme aux cercles enfumés des utopies messianistes, des prophètes de carton aux ouvriers de chair.

Evelyne Bloch-Dano enquête. Flora Tristan reste une femme, si contradictoire, si enflammée ….

Mais que sait-on de Madame Zola? Qui était -elle?

Madame Zola qui fait revivre  la femme d’Emile Zola,

Evelyne BLOCH-DANO nous raconte la vie de cette femme avec ses faiblesses, le drame de sa vie, quelles ont-été les conséquences des prises de position de son mari dans l’affaire Dreyfus?

La vie d’Alexandrine-Gabrielle Meley (1839/-1925) aurait pu être écrite par Emile Zola. Née dans le Paris des petits métiers, cette grisette sans le sou canotte sur les bords de seine et pose pour les impressionnistes. Un jour, elle rencontre un Aixois travailleur. ce sera l’unique passion de sa vie. Le couple qu’Alexandrine forme avec Emile Zola va symboliser le succès bourgeois du second Empire.

Ce livre fait revivre la maison de Médan et la rue de Bruxelles où Zola mourut asphyxié.